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Trois petits films contre le grand capital

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Les « maîtres » du Québec. Un fils de pub. De futurs cadres. Trois films sur la bouffonnerie du pouvoir.

Extraits
Le désarroi esthétique
L'initiation

Y a porte ouverte, chez les pauvres. Tout l’État rentre dedans, l’huissier, l’éducateur, le policier – et le journaliste à leur suite. Mais chez les riches, t’as le visiophone à l’entrée. Le digicode. Les codes tout court. Pénétrer chez eux, avec une caméra comme cheval de Troie, y a rien de plus drôle, mais rien de plus dur. Et les voilà, cette fois, par trois fois même, on y est : au premier rang chez les possédants. Dans le banquet des « maîtres » du Québec – qui se prétendent tous « magnificent » et « beautiful », avec Le temps des Bouffons. Chez ce fils de pub en Désarroi esthétique, avec « Bison futé » pour toute oeuvre et néanmoins persuadé de son « génie ». Chez les futurs « cadres en fonction », enfin, de L’Initiation, petits maîtres en cravates, à qui on enseigne sur un tableau le « costume », la « confiance », et « le sens qui est là : moi ». Parce qu’« on ne naît pas comme ça, on le devient » : leur ego grossit comme le crapaud de la fable, assez pour occulter le reste des vivants. (François Ruffin)

Co-Edition C-P Productions / Le Plan B

Le temps des bouffons
15 mn, Québec, 1985
Scénario, réalisation, production : Pierre Falardeau

« Applaudissons-nous, we are magnificent people ! »

 

Le désarroi esthétique
14 mn, France, 1996
Réalisation : Pierre Carles
Image : Igor Ochronowicz, Jean-Michel Vennemani
Son : François de Morant, Joël Flescher
Montage : Françoise Lannoy

« Je reviens toujours à « Que faire de cette liberté ? » C’est à la fois un bonheur, un désarroi, une sorte de désarroi esthétique. »

 

L’Initiation
visa d’exploitation n° 121.860
63 mn. France, 2007
Réalisation : Boris Carré et François-Xavier Drouet
Image : Bartek Woznika
Montage : Agnès Bruckert
Producteur : Thomas Muselier (Superlux films)

« Quand on restructure, on dégage. On prend un fichier Excel. On met des noms. Des gens que vous ne connaissez pas, donc c’est pas très grave. On s’en fout, d’accord ? »

Les films en chantier